
Il y a des couleurs qui nous définissent, qui nous apaisent, ou qui racontent une période de notre vie. Pour moi, cet été, ce fut le bleu. Non pas une, mais une multitude de nuances qui ont rythmé mon mois d’août, partagé entre l’intensité du travail et la douceur des vacances en Tunisie.
Ce début de mois fut un tourbillon d’énergie créative, ponctué de stages à l’atelier et chez Passion des Arts. La palette ? Presque exclusivement déclinée sur une symphonie de bleus. J’ai guidé les mains pour des versés aux couleurs d’océan, superposé des matières et des pigments dans des mixed media à dominante azur, céruléum ou outremer. Une immersion totale dans ma couleur de prédilection, qui n’a fait que nourrir mon inspiration.


Après cette période intense et riche en création, le contraste fut des plus doux : j’ai retrouvé la Tunisie pour quinze jours de détente et de repos. Et là, une évidence s’est imposée à moi : je n’avais pas quitté le bleu, je l’avais simplement échangé. J’étais passée du bleu de la palette à celui, immense et vivant, de la nature.
Je me suis retrouvée entourée, enveloppée, bercée par le bleu sous toutes ses formes naturelles : le bleu profond et hypnotique de la mer Méditerranée, le bleu intense et sans nuage du ciel tunisien, et bien sûr, le bleu iconique et si photogénique des portes et des volets de Sidi Bou Saïd.


Cet article est le carnet de bord de cette double immersion chromatique, entre l’inspiration créative en atelier et l’évasion méditerranéenne.Du bleu serein de la mer au bleu vibrante de la peinture, en passant par le bleu si caractéristique des ruelles de Sidi Bou Saïd. Ce mois fut une véritable cure de bleu, ma couleur réconfort. Merci août ! 💙